mardi 30 août 2011

MARDI CINEMA: Shāshǒu diāoxiàng

Peu connu en Amérique, Shāshǒu diāoxiàng de Bai Goa Han est un étrange produit. De toute évidence, une adaptation libre de Chucky. Shāshǒu diāoxiàng ou en anglais "The Killer Statue" est une statue qu'un marchand trouva un jour au travers des des ordures en se rendant à sa boutique de souvenirs. Mal lui en pris, la statue, possédée par quelque démon, a tôt fait de lui rendre la vie insoutenable, d'assassiner clients et voisins avant de s'en prendre à lui afin d’être transmise en héritage à sa nièce sur qui elle (la statue, si, si) a un oeil. Le même carnaval recommence dans l'édifice ou la jeune fille est chambreuses. Animaux domestiques, voisines et petits amis subissent bientôt le même sort - bien que cette fois-ci, les crimes soient le plus souvent commis alors que les jeunes filles prennent leur douche, reçoivent leur petit ami en comparable situation. Ça ne sera que grâce à l’intervention d'un jeune nerd, timide et féru en sorcellerie, mais surtout secrètement épris de la nièce que celle-ci devra son salut.


La statue elle-même, parfois animée grâce à des animatroniques, parfois en stop motion et même à quelques reprises grâce à un acteur déguisé se mouvant dans des décors de taille plus grande que nature, malgré les faiblesses techniques apparentes, et peut-être à cause de ces faiblesses, provoque chez le spectateurs un inconfort certain, inconfort renouvelé et peut-être même croissant à chaque écoute.

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